Les fourmis dessinent la carte de France

Après le boulot, je passe au jardin butter mes (trois) poireaux.

Ou la la ...voila revenu le temps des limaces et escargots. Mes kalanchoés peuvent en témoigner, ces petites bêtes les adorent toujours autant.
Regardez comment elles ont rati- boisées ma petite kalanchoé et les gros trous dans les feuilles de la grande !
A mon avis, ce n'est pas tant la pluie (qui tombe peu actuellement) que la fraîcheur des nuits qui les fait sortir pour leur festin nocturne. Il va falloir que je ré-amorce les pièges à bières. Actuellement à sec, il n'y a que les escargots qui s'y réfugient.

Et mes plantules en godets n'échappent pas au carnage, six sont passés de vie à trépas. Je met de coté ces six godets, leur terre va me servir à butter les poireaux car je ne perd pas mon objectif de vue. Je déplace un des casiers à godets, celui qui a subi le plus d'attaque sur un terrain (me semble-t-il) moins favorable aux limaces car plus sec.

Mais avant, je fais le tour d'un peu plus près pour repérer les tanières de ces prédateurs.

Dans le pi- ège à biè- re, mais sec, trois escargots que je recueille et dépose au loin, du coté du compost. Il leur faudra plusieurs jours pour revenir ici. Et en soulevant mon casier à godets, je trouve une limace qui a rejoint illico presto ses congé- nères es- cargots. Ça c'est fait.  

Un de mes godets a subit un début de colonisation par des fourmis. Quelle belle carte de France, il ne manque que les Pyrénées ! C'est à croire que les fourmis connaissent leur géographie sur le bout des pattes !

Pendant que je suis là, je vais examiner mes pieds de maïs. Horreur, enfer et damnation, un des pieds est attaqué, comme celui d'Eelco, par des pucerons mais heureusement le samu (la coccinelle) est déjà sur place pour assainir la situation.

Bonne nouvelle, deux épis sont sortis de mon premier plant, le plus haut et le plus costaud.


Et, après toute ces péripéties, je termine mon tour au jardin en buttant, enfin, ces fameux trois poireaux, afin qu'ils aient de beaux blancs au moment de la récolte.

Comments

[cdupont1]

Sans les jardiniers ... le jardin n'aurait pas de vie et il n'y aurait pas de blog.

Mais je ronronne de plaisir à lire ton appréciation sur les mots que je j'aligne ici ...

[elise]

Très belle carte, effectivement ! chapeau les fourmis !

c'est un vrai plaisir de lire ce blog, ça donne de la vie au jardin ! merci Christophe !