Sorgho et figue !
Il n'y a pas que la rhubarbe dans la vie, il s'en passe des choses au jardin.
Le sorgho est de plus en plus beau, je l'ai montré à Christine qui est venu chercher ses boutures. Elle pense qu'il n'est pas encore tout a fait mûr. Dès qu'il le sera, je compte bien récupérer des graines pour en semer l'année prochaine mais aussi pour le consom- mer. Je lui demande une recette, au- cune ne lui vient à l'esprit, elle demandera à Kader dès son retour du Niger qui est proche maintenant.
J'aime la couleur dorée de la grappe de graine, je n'ose l'appeler épi. Le deuxième pied ne donnera rien, mal placé, il est trop piétiné.
Puisque Christine est là, je lui montre les premiers (jeunes et petits) haricots Niébé. Claire les a découvert il y a deux jours sur mon carré individuel. Pour l'instant les six pieds de la parcelle collective ne donnent rien. Mystère.
Pour rester sur les hari- cots, voici les haricots Azuki, les premiers. Pour peu que les quatre autres pieds donnent un peu, on peut espérer faire une salade ou mieux, faire une pâtisserie avec. Ce petit haricot rouge est à la base de beaucoup de pâtisseries asiatiques.
En fait, j'étais au jardin pour tout autre chose, je voulais compléter le semis d'épinards qui avait bien levé mais que les limaces et escargots avaient bien éclaircis sans notre accord. Avec Christine, on était pas trop de deux pour retrouver la spirale d'origine, la redessiner et semer les graines d'épinard.
Puisque j'en suis aux amies qui visitent le jardin, Mumu est passée avec une amie, elles venaient boire une bière tranquille sur les bancs du jardin avant d'aller chercher leurs progénitures respectives à l'école. Il semble que ce soit mal vu d'aller boire sa bière à la sortie de l'école lorsque l'on est maman (lol). Je leur fait visiter rapidement le jardin (il ne manquerait plus qu'elle soit en retard pour la sortie des élèves). Mumu repasse quelques minutes plus tard avec sa fille pour la suite de la visite.
D'un coup je la vois se tendre et fixer son attention en hauteur. Elle me dit : "Christophe, je t'arrête, mais il y a une figue .. je ne peux résister, je vais la tâter". Ouf ... elle n'était pas encore mûre, sinon elle s'en serait emparée, la gourmande !!! Quand je pense que je ne l'avais pas vu, je le connais trop ce jardin. Un regard extérieur permet d'en découvrir d'autres facettes.
C'est vrai quelle est belle cette figue, grosse et juteuse ... elle mûri sur le figuier qui pousse au pied du mur. Cette année une figue, combien l'année prochaine ? suffisamment pour faire de la confiture ?
Comme je suis là, après avoir complété encore un peu le carré de curé aromatique, je place deux tuiles en diagonales dans deux carrés pour voir ce que cela donne. C'est pas mal du tout. Lorsque les pieds de tomates auront été arrachés, nous pourrons continuer et terminer ce jardin de curé aromatique.