Arbre à papillons et lasagnes
Rendez-vous de Toussaint à 14H30, nous voila réunis avec Michèle, Guillaume et Gaël. Nous voulons faire une haie d'arbres à fleurs là où le saule n'a pas repris, coté parcelle pédagogique et coté rue. Nous ne sommes pas du genre à aller acheter des arbres alors que l'arbre à papillons (le buddleia) envahit le moindre talus, quelques soient les conditions de terre ou d'arrosage. Voila pourquoi, tel des activistes jardiniers, nous franchissons les palissades du terrain vague de la traverses des îles, piques et fourche-bêche à la main pour faire nos prélèvements d'arbustes de différentes tailles. En explorant ce terrain, nous trouvons des myosotis et d'autres fleurs spontanées dont nous nous emparons également. Ce terrain vague sert également de déchetterie au quartier. Outre un scooter brûlé et divers gravas, beaucoup de déchets verts et de dépôt de taille d'arbustes, nous ramenons au jardin une partie de ces tailles d'abustes.
De retour au jardin, pendant que la joyeuse troupe s'occupe de planter les deux haies, je transplante dans la fissure du mur, un prélèvement de plantes de murailles que j'ai fait à Bar le duc (encore du prélèvement sauvage (lol)). Ensuite, avec Guillaume, sécateur en main, nous coupons à la taille réglementaire le branchage pour en faire du paillis sec.
Je rejoins les jardiniers pour enterrer le pot en terre cuite cassé que l'on a trouvé tout à l'heure sur le terrain vague. On termine de casser le pot pour ne garder que la couronne du haut, que l'on enterre dans le mandala. Nous décollons une plaque de mâche qui s'était ressemé toute seule pour la placer dedans.
L'autre tâche de l'après midi est de faire une lasagne sur un pétale du mandala pour enrichir la terre. Voila l'opération détaillé en quatre photos.
Tout d'abord une couche de carton au sol.
Ensuite une couche de paillis sec d'environ 60 cm de hauteur, pas d'inquiétude ça baisse très vite, celle provenant du terrain vague et que nous avions préparé à cet usage. Normalement il aurait fallu mettre une couche de paillis vert aussi, mais à cette saison c'est pas facile d'en trouver en quantité.
Une couche de compost demi-mûr qui finira de maturer tout l'hiver.
Et une dernière couche fine de compost mûr suivi d'un petit coup d'arrosoir.On va laisser la nature, la faune, les intempéries faire leur travail tout l'hiver et au printemps on aura un pétale avec une terre bien améliorée pour nos cultures.