Le gag de la verveine citronelle !

Résumé des épisodes précédents :

1) A bar le Duc, je repère une jardinière avec des plantes déjà cultivées à l'époque de la renaissance. Parmi elles, une verveine citronelle, repérée par un panneau qui indique son nom. Sautant sur l'occasion, je fais quelques boutures pour mettre au jardin.
2) Au jardin, lors d'une matinée de jardinage, je vois Martine qui fait une bouture à partir de la verveine d'Audrey et qui la marque comme "verveine citronelle".

Là commence le mystère, ces deux boutures ne se ressemblent pas, mais pas du tout. Je pars à la chasse aux infos.
Tout d'abord auprès d'Audrey qui vérifie de son coté et m'assure que sa verveine est bien référencée "citronelle" et puis sur google où je me renseigne sur la verveine officinale et la verveine citronelle. Voila qui m'assure de deux choses : mes boutures ne sont ni de l'une, ni de l'autre et qu'il n'y a que de la verveine citronelle au jardin. Mais tout cela ne me dit pas ce que j'ai bouturé ! Par analogie, je vais vérifier du coté de la mélisse. Bingo, c'est elle. Voila l'explication que je trouve dans wikipédia. La verveine citronelle ne doit pas être confondue avec le thym citron également appelé citronelle, avec la mélisse également appelé citronelle ni avec la citronelle (la vraie). En voulant aller trop vite, ceux qui ont réalisé le panneau des plantes de Bar le Duc ont tout simplement fait une confusion entre melisse et verveine citronelle.

Tellement confiant dans l'appelation du panneau, je n'ai jamais, ni à la vue, ni à l'odorat, détecté l'erreur. Bachelard appelait cela l'obstacle épistémologique, le mot a fait obstacle à ma perception.

Conclusion : Ne pas croire tous ce qui est écrit et trouver de la verveine officinale pour l'espace aromatique !