Compost
Le bac à compost de remplissage déborde depuis plusieurs jours. Les habitants ont palliés en versant leurs dépôts dans les bacs de maturation à coté. Nous voila sur le chantier avec Heddi, fourche en main, en se demandant bien par quel bout commencer. On étale une bâche au sol pour retirer tous le frais déposé en surface des bacs et on vide le bac de compost mûr au sol. Déjà, on y voit plus clair. Charlotte nous envoie un sms pour nous indiquer qu'elle va faire la sieste, persuadé que nous avons déjà terminé !!!!
Après avoir évaluer la qualité du compost de chaque bac, on rempli avec autant de cohérence que possible les bacs dans l'ordre de maturité. Du coup, on se retrouve avec un bac entier de compost presque mûr, un bac rempli de compost demi-mûr et un bac en cours de maturation. On remet tout le frais accumulé sur la bâche dans le bac de remplissage et le bac vert reste vide ce qui nous permettra de tenir à l'aise jusqu'au mois de février ! Martine, le bouche en coeur, viens nous faire un petit coucou une fois tout terminé (lol).
Puisque qu'il y a du compost disponible, je prélève ma dîme (deux sacs) pour étaler sur mon carré.J'en profire pour retirer les deux tuteurs en fer forgé qui m'avaient servi à soutenir mes pieds de tomates. Seule la partie des mâches n'a pas été recouverte, j'ai trop envie d'en récolter au bon moment. Mon carré est presque prêt pour hiverner, je le re-travaillerais au printemps avant les plants et les semis.
Justement, un habitant-composteur du quartier à déposé une quinzaine de godets à coté du compost, voila qui pourra nous servir à préparer nos plants.
En me promenant dans le jardin, je remarque qu'un jardinier à msi en place une méthode encore différente de protection de la verveine du gel. Nous sommes vraiment un jardin expérimental, on verra au printemps les verveines qui survivrons à l'hiver.