Premier jardinage du premier janvier !

Je ne me suis couché qu'à 3H00 du matin, très raisonnable (pour une fois) ce réveillon du 31. Je suis donc (à peu près) frais et dispo pour jardiner sous le joli soleil d'hiver de ce premier jour de l'année 2014. Pour me mettre en train, je prends une fourche et fait un remuage en surface du compost. Petite anecdote : Deux étudiantes anglaises me demandent s'il faut payer pour déposer ses épluchures dans le compost. J'ai manqué d'à-propos, je leur ai répondu que c'était gratuit !

Une fois le compost terminé, je m'attelle à la tâche du jour : Replanter les groseilliers à maquereau et la ronce de jardin pour étoffer notre haie de fruits rouges. Je commence par la ronce de jardin. J'aére la terre à la fourche-bêche et creuse le trou qui va bien pour y placer la ronce. C'est dans la zone, en face du compost, que nous cultivons pas. Du coup, je n'ai pas arrêté de retirer des morceaux de la toile textile que la ville de Grenoble a placé avant de déposer une couche de terre arable.

Je prend un arrosoir pour aller à la borne fontaine. Et paf ! pas d'eau, elle a été coupé. Cela ne va pas favoriser l'enracinement de mes boutures cette affaire là. Pour m'en sortir, je rempli deux arrosoirs avec l'eau des dernières pluies contenue dans les divers récipients disposés dans le jardin. Je poursuis l'opération "bouture" par les groseilliers à maquereau, toujours dans l'alignement de la haie, mais de l'autre coté des framboisiers. Pendant ce temps, Claire, qui était arrivé avec son appareil, fait des photos du jardin qui feront l'objet d'un prochain billet.

C'est au tour de Marie-Hélène d'arriver. Nous faisons tranquillement le tour du jardin (ici au bord de l'espace aromatique). Les mâches sont belles, les épinards aussi. Pour les laitues d'hiver (repiqué bien trop tard), elles vivent leur vie et si elles survivent à l'hiver, on a une petite chance d'en avoir au printemps ! On papote sur nos projets de jardinage 2014 et de ce que l'on voudrait récolter cette année.

Fin de la pause, je retourne à mes groseilliers à maquereau. Il me reste deux pieds à planter. J'ai pris le coup, je sais maintenant qu'il faut commencer par retirer le fameux textile, je retire les rejets de framboisiers qui envahissent cet espace pour faire place nette, et je termine l'opération.

Les voila en place. Ils sont disposé en triangle, autour de l'arbuste que j'ai taillé un peu pour l'occasion. Il y  en a un que j'ai tuteuré pour qu'il parte bien droit. Maintenant, à eux de jouer, on vérifiera en mars/avril s'ils ont bien repris. Sinon, je redemande des boutures à Jeanine pour l'automne.

Pendant ce temps, Marie-Hélène qui trouve que le graph' du crocoléus est trop mangé par le lierre, m'emprunte le sécateur et s'occupe de le rendre plus lisible.

Ce graph' fait partie de notre patrimoine, c'est la dernière trace visible du squat "Crocoleus" qui occupait la place avant la création du jardin. Il mérite que l'on s'occupe de lui.

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Voila le tag "Crocoléus" qui signe ce graph'.

Marie-Hélène a, de nouveau, trouvé des briques creuses pour l'hôtel à insectes. Elles vont s'ajouter à la collection. On prend un petit moment pour discuter du choix de son emplacement.

Il faut l'adosser à un mur, c'est un peu trop risqué de le mettre en plein vent, nous n'avons pas les matérieux, ni les outils nécessaires pour faire une fabrication qui résiste aux tempêtes de vents. Et comme il faut un mur plutôt orienté au sud ou au sud-est, on se dit que l'espace à coté de ce fameux graph conviendrait parfaitement. Nous le proposerons lors de la réunion saisonnière de janvier. Ainsi, nous pourrons bientôt commencer sa réalisation, la plupart des éléments sont réunis. Mais avant, il faut construire la couche sous châssis, principe qui a été validé lors de la dernière réunion de jardiniers (tout comme a été validé l'hôtel à insectes pour peu qu'il ne soit pas trop grand).

Justement, à propos des couche sous châssis, puisque nous sommes deux, nous en profitons pour aller chercher les deux fenêtres abandonnées dans le terrain vague de la traverse des îles pour les stocker au jardin. Après examen, elles sont en moins bons états qu'espéré. Un des carreaux est cassé, et sur une fenêtre les montants sont en piteux états. Les fenêtres étaient déposées à plats dans le terrain vague, et l'eau des pluies d'automne a du stagner au niveau des vitres au lieu de s'écouler au sol. Rien de grave, au pire, on récupère les vitres et on bâtit un châssis nous même ...

Marie-hélène a repéré dans ce même terrain vague (c'est une vraie mine d'or ce terrain, c'est déjà celui où nous avions déjà récupéré les buddleias) une palette, pas trop grande et en bon état. Après discussion, nous concluons qu'elle pourrait améliorer le rangement du coté de l'appenti. Et d'un bon pas, nous retournons traverse des îles pour ramener la palette et ré-organiser cet espace.

Cela commence à avoir de l'allure. Tous les arrosoirs tiennent, la caisse de cailloux et les pots également. Le caillebotis est désormais devant la malle bleue pour éviter de se salir lorsque l'on sort ou range les outils de jardinage.

On s'approche de 17H00, le soleil passe derrière le Vercors, il est temps de quitter  le jardin. Après un dernier papotage, Marie-hélène récupère ses radis (hé oui, il y a encore des radis !) certainement un peu piquant, mais encore consommable. Avant de nous séparer, nous avons décidé de mettre un rendez-vous jardinier samedi après midi pour commencer la fabrication de la couche sous châssis.

Comments

[jardinière béton]

Et bien, vous êtes vachement courageux, pas de repos post-réveillon! Je n'ai que des jardinière béton car je n'ai pas beaucoup de place dans mon jardin, du coup comment procéderais-tu pour planter des fruits rouges ?



Camille