Les premiers semis de l'année.

Dimanche après-midi, le soleil est toujours bien présent. Marie-Hélène arrive, suivi de Heddi, Alison arrive un peu plus tard.

Heddi, maître composteur, se précipite sur la fourche et va remuer en surface le bac de remplissage. Le deuxième bac a été vidé dans la couche, le dernier bac a servi à à faire un terreau pour la couche et les jardinières en hauteur,  ll n'y aura pas besoin de grande opération compost avant le printemps. Heddi me dit qu'il s'attendait à trouver le compost dans un état bien pire que ce qu'il constate, je le prends comme un compliment (lol).

Chacun son outil de prédilection , Marie-Hélène prend en charge la binette. Elle entreprend de nettoyer quatre pétales du mandala pour commencer des semis en pleine terre.

La voila en pleine action sous l'oeil attentif d'Alison et d'Heddi. Il ne faut pas longtemps pour que les pétales soient nettoyées et prêt pour les semis.

D'ailleurs, Alison s'y colle. Deux pétales sont consacrés au semis de salades et carottes mélangés, le principe étant que lorsque l'on récolte l'un, cela éclairci l'autre. et pour le fun, des radis sont semés entre les rangs de petits pois pour couvrir le terrain et ne pas perdre d'espace.

A la toute fin, il n'y a qu'a enfoncer les panneaux de repérages, ce à quoi s'emploie Marie-Hélène. Mais je n'ai pas passé mon après midi à jouer les inspecteurs des travaux finis et à prendre des photos. déjà, j'ai participé à ces tâches de préparation de terrain  et semés les petits pois en poquets. Mais plus spécifiquement je me suis attelé à mon objectif de l'après midi : Semer dans la couche.

J'ai mis deux lignes de radis noir long maraîcher et de radis rouges asiatiques pour faire des primeurs. il resteront en place jusqu'à maturité, l'espoir est d'en récolter avant la période habituelle. Et pour les semis qui donneront lieu à repiquage, nous avons décidé de commencer par des choux romanesco, des poireaux et du basilic. Je saupoudre chaque ligne de foin de consoude, ce qui permet de repérer les semis et d'apporter de la potasse pour un bon démarrage des plantes.

Pour suivre, je sors quatre tubercules de topinambour rouge de mon sac et cherche un endroit adéquat pour les enterrer. Pas trop près des topinambours blancs sinon, il y aura confusion à la récolte. Il me faut un petit endroit tranquille, sans trop de piétinements et qui ne gênera pas les plantations futures, j'opte pour la pointe de la parcelle collective derrière les fraisiers. petite anecdote en passant, en dégageant le paillage et en nettoyant cet espace, je trouve un panneau "topinambour", c'est ton sur ton. certainement qu'il y a eu culture de topinambour à cet emplacement les années précédentes.

De leur coté, les filles sont passés elles aussi à autre chose : les petits pois. Deux pétales leurs sont consacrés. La procédure est toujours la même:  Nettoyer la place, tracer les sillons ...

... et ensuite semer (ici en poquets pour les petits poids), recouvrir, arroser et repérer par un petit panneau. Vous remarquez à l'angle des rayons de soleil que nous approchons de la fin d'après midi.

Dernier gag : En revenant au jardin vers 13H30, je passe à coté du container du fleuriste du boulevard. Je jette un oeil (on ne se refait pas) et trouve deux plantes en pot. je les prends avec moi, elles semblent un peu défraîchies et impropre à la vente, mais pas en mauvais état. Arrivée au jardin, Marie-Hélène me dit que l'une est plutôt une plante d'intérieur qui ne va pas résister en pleine terre à cette saison. Tant pis, le la laisse sur un banc, elle profitera bien à quelqu'un.

Mais du coup, je termine l'après midi en replantant la deuxième (c'est une véronique) sur la plante-bande publique le long du trottoir (on voit même le prix : 8,50 euro). Et la deuxième plante ? Elle a trouvé preneuse, je l'ai proposé à une fille venant composter. Elle a tellement aimer cette histoire de récupération, qu'elle a même promis de nous donner de ses nouvelles si elle arrive à la maintenir en vie. J'ai oublié le nom de cette deuxième plante et pas pris de photo (de la plante, pas de la fille !), je ne saurais vous dire de qu'elle espèce elle était !

En fin d'après midi, Florian passe, nous lui faisons le tot de nos travaux de jardinage.

Pour conclure, je cite le message de Marie-Hélène posté sur le site du jardin le soir même : "Quelle belle après midi en votre compagnie, Alison, Christophe, Heddi et le soleil!...j’ai adoré renouer avec ce jardinage et bavardage coléopterrien.
 En fin d’aprèsm’ j’ai même eu le plaisir de la venue de Florian !
A bientôt !"