Construction de l'hôtel à insectes
14H00, me voila revenu au jardin. Personne à l'horizon, j'en profite pour jardiner un peu et prendre quelques photos pour un prochain article. Heddi arrive à vélo pour vérifier l'état du compost, suivi par Florian et enfin marc qui vient avec sa scie, son mètre, son marteau et sa pince. Super, j'ai apporté les même outils, on va pouvoir travailler en parallèle.
Nous sortons les matériaux récupéré depuis près de trois mois et travaillons au centre de la placette pour plus de confort et de soleil. La première étape consiste à faire un fond à l'étagère bleue pour la consolider et éviter les vents coulis à l'intérieur de l'hôtel. On se sert des planches des palettes que j'avais démonté avant noël.
Les mesures sont prises, il faut scier les planches et les clouer. C'est la partie la plus facile à réaliser que l'on réussi sans se taper sur les doigts, ni se couper un membre. Ce n'est pas aujourd'hui qu el'on va rejoindre le clan des jardiniers éclopés.
Pendant ce temps, Florian patiemment et avec délicatesse éclairci sa ligne de radis dans la jardinière en hauteur, il avait semé un peu trop dru il y a quelques semaines. Ensuite il arrosera ses petits pois qui sont sortis, son semis de carottes qui ne lève pas encore (mais ailleurs non plus dans le jardin !) et les radis, maintenant qu'ils sont éclaircis.
Du coté des bricoleurs, c'est la phase de réflexion pour la toiture. Que faire : Un toit d'appentis ou un vrai toit de chalet ? l'un est simple à réaliser l'autre mérite une charpente. Nous étions dans une bonne dynamique, les matériaux étaient présent et nous avions envie qu'il soit beau cet hôtel à insectes, alors c'est parti pour une charpente.
Pendant marc prend des mesures et scie,
Je nettoie les tuiles canals,
Et la charpente est bientôt prête. Mais d'où viennent les tuiles de cette toiture ?
Du chantier de démolition juste en face du jardin. Encore de la récupération !
Durant cette phase, Florian s'occupe d'arroser les petits pois que Marie-Hélène et Alison ont semées dans les pétales du mandala.
Deuxième phase d'intense réflexion : Comment faire tenir les tuiles sur cette charpente ?
Hé bien, comme des charpentiers, en mettant des voliges sur lesquelles les tuiles se raccrocheront. Une fois de plus, il y avait ce qu'il fallait pour taille des voliges. Vive la récupération !
Et voila le résultat ! Le système des tuiles canals utilisées en faîtières n'est pas génial. Rien de grave, j'ai des vraies tuiles faîtières au garage et de bonne longueur pour rendre l'ensemble plus harmonieux.
D'ailleurs, voila ce que cela donne le lendemain. Joli résultat pour une après midi de bricolage. Mais ce n'est pas fini, dans les semaines qui viennent, il faudra construire la plate forme adossée au mur et enfin remplir cet hôtel "première classe" avec des gîtes à insectes.
Pour nous récompenser de cet effort, nous décidons une récolte collective de topinambour.