Le concombre masqué jardinier !

Ce matin, en donnant à manger aux poules, j'ai eu la surprise de voir ré-apparaître la petite poule cayenne accompagnée d'un poussin.

Cela faisait plus d'une semaine que je ne la voyais plus, voila l'explication du mystère, elle couvait !

Il n'y a pas de mystère non plus, il y a un coq dans la basse cour depuis cet été. Il y a de grande chance que ce ne soit pas son poussin à elle. c'ets une petite poule qui pond peu mais qui a un grand instinct de couvaison. Elle a couvé l'oeuf d'une de ses copines.

Il y a un bananier à la Poterne depuis plusieurs années. Cet après midi, intrigué par un drôle de pétale grand, charnu et jaune, tombé à terre, je lève les yeux en l'air et aperçoit un régime de bananes qui commence à se former.

Je monte sur l'escabeau pour faire une photo de plus près. On voit bien les rangées de bananes qui se forment, à l'ouverture de chacun de simili-pétale, pour composer le régime final. Pourvu que l'hiver soit chaud, que l'on mange des bananes (lol).

Pff ... Entre le mouvement social et la météo, je n'ai pas le temps d ejardinier et encore moins de tenir le blog !!! tout ça pour dire que nous avons repris les apéro-jardin .

Une petite vue du bar.

Et des jardiniers accompagné des ami-e-s du jardin

La dernière fos,nous avions monté la structure de la serre à tomates, maintenant nous avons fixés les film plastique avec des oeillets. Il n'y a plus qu'a planter les tomates.

Les pommes de terre avance bien.

Les laitues sont belles.

et la fontaine à fraise en pleine floraison.

Suite au vandalisme et dégradation de nos bacs à compost de l'an dernier, la Métro nous en a offert trois. ce mercredi est le jour tant attendu de la livraison. Après le petit pique nique sur place, les agents de la ville dépose les bacs.

Nous commençons par vider le bac de maturation. Stéphanie, Audrey et Eleonora sont à la fourche et à la pelle.

Les bacs se montent petit à petit. Les enfants de Stéphanie nous donnent un coup de mains.

Ce qui permet de remplacer le bac de maturation et de le remplir avec le bac de remplissage.

Ainsi de suite, les trois bacs sont montés. Un jeune couple du quartier est arrivé en fin de partie pour nous aider. Afin de ne pas gâcher cette belle énergie (on commençait à avoir les bras un peu lourd),  on décide de mettre en service un deuxième bac de maturation qui est rempli avec le tas de compost intermédiaire stocké au sol. Voila une opération rondement menée  sous le soleil.

Un nouveau terrain de jeux à coté de la Poterne va peut être s'ouvrir à nous. Avec Djazia, Claire et Sauveur nous allons faire un repérage sur place un soir après le boulot. Au milieu de cette friche, cette belle fourmilière apparaît.

On greline un rectangle au centre pendant que Claire nettoie le long du grillage pour planter des haricots.

Un coup de rateau pour égaliser tout cela avant de semer du lin.

Un paillis de vergerettes séchées pour calmer l'ardeur des oiseaux, et on remballe tout.

Nos trois petits pêchers de la Poterne sont bien attaqués par la cloque du pêcher ! Ce champignon attaque les bourgeons et jeunes pousses.

Pour éviter que ce champignon dissémine ses spores un peu partout, je sors mon matériel de soins: un sécateur, des ciseaux à ongle et une chaise; pour éliminer les parties attaquées. Tout ce que je coupe est placé dans un seau, pas question de laisser des feuilles ou branches au sol, ni de les mettre au compost.

Je m'attaque au premier, sans fruits, il n'y a que les feuilles abîmées à couper et quelques rameaux. le résultat est plutôt bien et au minimum esthétique.

Pour le deuxième pêcher je navigue entre l'élimination des feuilles abîmées en laissant des tire-séve pour que les fruits arrivent à maturité.
Le troisième pêcher est problématique. Il est très attaqué par la cloque et d'un autre coté, il est mal placé et nous gène !

Après concertation, je le rabat carrément (ce qui facilite le travail) et on on le déplacera à l'automne à un endroit plus favorable. Il faudra ramasser les feuilles mortes à l'automne, faire un bon apport de compost et on verra si ces pêchers se porteront mieux l'an prochain !

Il manque des gros bambous, je fais vibrer le réseau et Véronique me donne l'adresse d'une forêt de bambous en plein Grenoble. Je fais une repérage, bingo, c'ets exactement ce qu'il nous faut, du bambou de 5 à 7cm de diamètre.

Par le plus grand des hasards, le propriétaire est là et je négocie le prélèvement de quelques bambous, ce qu'il accepte à condition que nous laissions l'endroit propre avant de partir.

Je lance un appel aux jardiniers pour une opération bambou auquel répondent Jules, Claire, Marie claude, sauveur, son fils et Elaine. Sur place, nous choisissons les bambous qu'il nous faut.

Claire passe au sciage avec Jules.

Elaine se met à l'ébavurage.

Ce qui nous fait de belle perches de 7 à 9 mètres

Claire passe avec sa scie au tronçonnage.

Du coup on accélère à l'ébavurage

Sauveur fait passer les tronçons de 3,20 mètre par dessus le portail.

Christophe, son fils les réceptionne et Jules les range dans la voiture.

Pendant ce temps, nous mettons en sac les déchets verts !

Du coup Sauveur taille quelques bambous pour ses tomates.

Un dernier coup de nettoyage et on s'en va . On peut se lancer dans la construction de la tonnelle , ce n'est pas les bambous qui manqueront !!!!

Avec certains jardiniers de la poterne, on fait tous les jeudis soirs une récup d'invendus dans les magasin bio. Parfois, on tombe sur du curcuma.

C'est tentant d'essayer de le faire germer dans un peu d'eau. d'ailleurs, je ne résiste pas à cette tentation. Le résultat est plutôt encourageant.

Puisqu'il ont l'air d'être bien parti avec pousses et racines, je tronçonne mes curcumas, en laissant au minimum deux yeux à chaque tronçons.

Ensuite je met en godets, en essayant deux techniques, semi-enterrés en entièrement enterrés. Maintennat il suffit de maintenir humide pour voir les pousses grandir.

Du coup, je fais la même chose pour le gingembre (de récup' également), c'est la même famille.

Fini la déshérence ... le blog revit et je le remet à jour  à partir de toutes les photos que j'avais accumulé depuis décembre.
Je ne sais quelle Bruja ou fée est passés dans mon esprit cette nuit (je préférerais que soit une sorcière, les fées c'est trop fade !) mais malgré la musique, le jardinage, les "nuit debout", le boulot, etc.  je reprend mon rythme d'écriture !!!

L'hiver est passé. Voila déjà trois semaines que j'ai retiré le voile d'hivernage du radeau des plantes carnivores. la sphaigne s'est bien développée, on ne voit presque plus les flotteurs.

Les grassettes sont déjà en fleurs.

Et elles se régalent de moucherons divers ! La sphaigne repousse sur cette zone, cela va devenir bientôt presque un biotope naturel. Les abeilles continuent de venir boire sur les sphaignes.

Du coté des droséra, c'est plus compliqué. Elles ont bien passé l'hiver sans problème, mais au printemps, un oiseau (un merle ?) en quête de mousse pour faire son nid a mis la pagaille de ce coté là !

Heureusement, il en reste trois ou quatre sur les cotés. Qui se portent pas mal. Elles même, ont l'air de mager à leur faim. Il me reste un tube à essai avec des graines, je vais tenter un semis pour repeupler la colonie.

La semaine dernière, on a sorti une vielle ruche de la yourte pour la placer en déco sur le bord de la mare. Vu son état, peu de chance qu'un essaim s'y installe.

Coté biodiversité, les grenouilles sont en pleine saison des amours, ça coassent à tout va.

Sous la serre, j'ai placé une selection des 26 variétés de tomtates et paprika que j'ai semé cette année.

Tout à coté, le pied de ficoïde glacial est manifique.

Et pour terminer, le champ de blé qui est en pleine montaison.

En février, la tempête a abattu la tonnelle du jardin de la poterne. Tout de suite l'idée est lancé d'en refaire une en bambou. Mais, quelle forme ? quel type de structure ? comment la monter ? comment fixer les bambous ? Que de questions !!! après quelques brainstorming on commence à voir les idées un peu plus claire sans pour autant se fixer sur quelque chose de précis. Lorsque, miracle, lors des "nuit debout" grenobloise, je vois (avec Clément) cette structure géodésique en bambous.

Bon sang, mais c'est bien sûr ! m'esclamais-je intérieurement. la structure est composé de triangle équilatéral et isocèle, donc indéformable. La forme hexagonale au sol permet d'englober la dalle, on peut s'affranchir des formes rectangulaires un peu austères qui donnent prise au vent, bref que des avantages. Reste a voir comment les bambous sont fixés entre eux. De simples maillons de chaîne fixés par un boulon à chaque bout de bambous, le tout lié par un cordage. Il faudra trouver mieux qu'une corde pour une structure qui tienne dans la durée, mais l'idée est bonne.

Aussi tôt dit, aussitôt fait, avec Djamilia, on démarre une maquette pour vérifier la faisabilité. le cahier des charges est : Englober la dalle qui fait 5,40x3,40 mètres, des triangles "porte" avec une hauteur de deux mètres pour passer debout  et un faîte à 3 mètres pour la lanterne. On calcule nos triangles, on coupe les baguettes à la bonne dimensions et on fixe avec du scotch.

Sous l'oeil attentif du chat !!!

Quelques finitions plus tard, la tonnelle prend forme.

Au final voila trois vues de la maquette qui montre ce que pourrait donner la tonnelle une fois construite.

Et c'est magique, nous n'avons presque pas fait d'erreur de calcul !!! Je vais poser cette maquette dans la cabane de vie de la Poterne pour que les jardiniers puissent la voir et on verra en réunion si c'est le projet retenu.

Tout les soirs je passe aux Ag de "Nuit debout" grenoble. Je me suis déjà occupé de fournir leur cantine en légumes de récupération bio et il se trouve qu'il y a plein de pied de blettes ou poirés qui sont en train de monter en graine et qui ne seront bientôt plus consommable.

Je cueille tout cela, ce qui fait un sac Ikéa bien rempli !

Durant l'hiver, j'ai trouvé posé devant la déchetterie une structure de tente familiale (à l'ancienne). Je l'ai mise de coté pour faire une serre à tomate qui nous tiendrait à l'abri des canicules et déluge d'eau. Avec Audrey on commence par la monter pour voir ce que cela donne.

La longueur est bonne, elle fait à peu près la longueur d'une plate bande, mais elle est bien trop large. Toujours avec Audrey, on réduit les traverses de moitié pour arriver à un résultat assez satisfaisant. Prochaine étape, placer les plastiques.

En attendant ceux de Céline et Audrey, j'ai apporté mes godets de pied de patate douce qui ne pouvait plus trop attendre à l'appartement.

On les plante dans la butte, il y aura de l'espace pour les pieds suivants.

Pendant ce temps, Cyril arrache toutes les bourraches attaquées par l'oïdium, on va les mettre dans des sacs poubelles et les jeter dans un container pour ne pas contaminer tout le jardin.

Je repique quelques laitues.

Et je termine en replantant une myrte dans l'espace aromatique, je vais relancer l'atelire liqueur si tout cela prend bien. Allez, je me sauve, il est temps d'aller à la "nuit debout" de Grenoble.

Lors de mon passage à la foire aux plants bio de Réaumont, j'ai encore craqué pour des aromatiques. Tout d'abord une Mertensia maritime, la plante au goût d'huitre, de la famille des Boraginaceaes, son goût maritime est intense bien plus que la bourrache ou il faut beaucoup mâcher pour retrouver le goût d'huitre.

Pour l'installer, j'ai du bouger des stolons de fraisiers, cela fera une réserve de fraisiers pour moi ou d'autres à l'automne

Dans l'espace aromatique, j'installe un génépi dans un triangle plein soleil. On va voir s'il survit à cette acclimatation grenobloise. Vu sa taille, je ne sais si j'aurais les 40 brins en fin d'été.

Ensuite je met une sauge cassis pour remplacer celle qui n'a pas tenu l'hiver. Elle est plus sensible au froid que la sauge ananas. J'y ferais attention cet hiver.

Et pour le fun, une nouvelle menthe : menthe banane. L'horticulteur m'a indiqué qu'elle a plus l'arôme de banane verte que banane mûre !!! A vérifier.

Pour installer tout cela, j'ai du faire du nettoyage dans les menthes qui passent allégrement d'un triangle à l'autre. Cela m'a permis de faires des boutures de menthe marocaine, fraise, bergamotte et réglisse à offrir aux visiteurs lors de l'opération "rendez vous au jardin" en juin.

Audrey et Céline lance l'idée de faire de la patate douce dans le jardin. Bonne idée, la papate douce n'est jamais qu'une ipomée, la fleur est jolie, la plante est rampante et le tubercule est culinaire. Du coup, j'ai pris une patate douce bio récupéré dans les invendus, jetés à la benne d'un magasin bio et je l'ai mis à tremper dans l'eau à l'aide de cure-dents (après avoir coupé la partie pourrie), même technique que l'avocat.

Rapidement, les yeux de la patate douce gonflent et donnent naissance à des tiges et à des feuilles. Lorsqu'elles sont à point (environ 10 cm mais parfois moins) je détache (fermement mais avec précaution)  les tiges de la patate et les met dans un verre rempli d'eau pour qu'elles fassent des racines.

Une fois que les racines commencent à se ramifier, je les repique en godets. Elles attendront ainsi, au chaud, les beaux jours pour être repiquées en pleine terre. Pour l'instant j'ai déjà trois beaux pieds en godets et huits autres yeux qui partent bien sur la patate. je pense que cette patate va donner au moins une vingtaine de tige.