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Le concombre masqué jardinier !
13 septembre 2013

Guerilla gardening naturelle !

Rien qu'en faisant le tour extérieur de mon immeuble, je trouve des plantes venues coloniser des endroits improbables, auquel aucun jardiniers ou activistes n'auraient pensé ! cela donne des idées pour mieux sélectionner les lieux où lancer nos bombes végétales.

Altéa immeubleUne graine d'althéa est venue se nicher entre le mur et la gouttière du porche de l'immeuble. L'althéa est l'hibiscus décoratif à fleurs mauves que l'on trouve dans beaucoup de jardin. Celui là je sais d'où il vient et son vecteur de propagation. Il y a une haie de cet arbuste quelques immeubles plus loin et la graine a été apporté par le vent. Pour l'arrosage, rien de mieux que la base d'une gouttière. Un voisin l'a même tuteurer sur la gouttière. Pourvu que personne ne demande au syndic de le couper .. il ne gène personne depuis cinq ans.

violette garageA peu près le même cas de figure, un pied de violettes se reproduit au pied de mon garage dans la cour de cet im- meuble. La graine a aus- si profité d'une descente de gouttière pour germer. Sans pouvoir déterminer de quel jardin proviens cette graine, c'est à coup sur un oiseau qui l'a déposé ici dans ses fientes, j'oserais même dire un pigeon, ils aiment se poser sur le bord du toits des garages. Cette année, pas de violettes, le climat et la météo ne s'y prêtait pas.

plante grasse sasDernière plante, dont je connais la provenance mais pas exactement le vecteur, une plante grasse profite de la colonisation du toit du sas d'entrée de l'immeuble par diverses variétés de mousse pour croître. Je sais d'où elle vient, de mon balcon de cuisine, un étage au dessus. J'ai la même dans un pot qui pend vers l'extérieur. Par contre, le vecteur reste sujet à caution. Est ce une graine qui est tombée ou une feuille? les deux cas sont possibles. Faire de la guerilla gardening sans même lancer de bombes à graines, c'est beau. le toit du sas est bien placé pour recevoir les eaux de pluie qui stagne quelques temps, le tuyau d'évacuation étant un peu trop étroit.

Parmi ces plantes non sollicitées,je ne compte pas les herbes, graminées diverses et autres pissenlits qui exploitent la moindre fissures et le moindre interstice du sol. Ce serait trop facile, c'est leur fonction de coloniser les terrains nus.

J'en tire quelques enseignements pour mes guérilla gardening à venir.
1) Il faut de l'humidité, soit l'eau doit stagner et s'écouler petit à petit, soit un terrain pas trop drainé qui retienne bien l'eau.
2) Il faut des endroits non piétinés, des encoignures, des bases de gouttières, des bases de murs.
3) Il faut éviter les animaux et leurs déjections (surtout si ces animaux grattent la terre ensuite !).
4) Il faut éviter tout endroit suceptible d'être entretenu par les propriétaires ou la ville.

En conclusion provisoire, des friches, des terrains vagues, des toits et des gouttières.
Je vais être plus attentif dans mes déplacements en ville pour repérer là où les plantes poussent naturellement pour completer ces conclusions et avoir un taux de réussite plus important l'année prochaine. Je pense que tout le monde a compris que j'aime la guérilla gardening .. sous toute ses formes !

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Commentaires
Le concombre masqué jardinier !
  • Jardinier au jardin urbain collectif coleopterre dans la quartier Chorier-Berriat de Grenoble depuis novembre 2012, voila mon journal de bord ! J'aime les trace de pas qu'y laissent les lecteurs-trices par leurs commentaires !!!!
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